Le Corail
Plonger, nager et snorkeling pour voir et observer le corail
Les coraux sont présents principalement dans les mers chaudes de la zone intertropicale, mais il y en a également dans les mers froides. Dans l’Indo-Pacifique, ils sont les plus abondants et variés dans la zone entre les Philippines, la Malaisie et l’Indonésie (appelée Triangle de Corail) avec un maximum dans la région de Raja Ampat en Indonésie. Plus on s’éloigne de cette zone et plus le nombre d’espèces diminue. Dans les Caraïbes, qui est un océan géologiquement jeune, il y a peu d’espèces de corail, mais à la place il y a beaucoup d’éponges ou de coraux mous.
Découvrir
Saviez-vous que les coraux n’ont pratiquement pas besoin de manger ? En effet, ils hébergent dans leurs tissus des algues symbiotiques (zooxanthelles) qui lors de la photosynthèse fabriquent des sucres qui vont servir de nourriture pour les coraux. Ce phénomène demande de la lumière, ce qui explique que la plupart des coraux vivent près de la surface où à faible profondeur. Cependant, la nuit, ce phénomène s’arrête. Les coraux, qui rappelons-le sont des animaux, proches des anémones et des méduses (Cnidaires), vont alors déployer leurs tentacules garnis de cellules urticantes et capturer de petites proies.
Il existe plus de 840 espèces de coraux. On ne parle ici que de coraux durs (Scléractiniaires), c’est à dire qui fabriquent un squelette calcaire. Mais il existe aussi des coraux mous (Octocaralliaires) qui n’ont que quelques éléments calcaires diffus dans leurs tissus.
La reproduction des coraux est principalement asexuée. C’est à dire qu’un individu, le polype, va bourgeonner un donner un autre individu identique. A partir d’un individu unique, il va alors se former toute une colonie.
Les formes des colonies sont très différentes suivant les espèces. Il y a des colonies encroûtantes, des colonies en forme hémisphériques, dites massives, des colonies arborescentes ou branchues … La reproduction sexuée existe mais elle est plus rare. Les gamètes mâle et femelles sont souvent émis de façon massive et en même temps par toutes les espèces d’un récif à une période donnée de l’année. Cela se passe généralement le 5ème jour qui suit la pleine lune du mois de septembre !
La Grande Barrière de corail en Australie, qui s’étend sur 2 600 km est la plus grande structure formée par des animaux au monde. Elle est même visible depuis l’espace.
Les récifs subissent les agressions des activités humaines. En effet, 50% des récifs sont considérés comme menacé et 20% comme définitivement détruits.
Il existe une étoile de mer, l’Acanthaster planci, appelée « couronne d’épines », et qui se nourrit des coraux. Depuis quelques années, suite au réchauffement climatique ? à la pollution ? il apparaît des proliférations de cette étoile qui peut alors détruire entièrement un récif. Pourtant, bien que ne représentent que 0,2% de la surface des océans, les récifs coralliens abritent 30% des espèces marines ! Ils jouent aussi un rôle important dans la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, une grande partie du CO2 émis par l’homme est piégé dans le squelette calcaire formé par les coraux.
Les coraux sont présents principalement dans les mers chaudes de la zone intertropicale, mais il y en a également dans les mers froides. Dans l’Indo-Pacifique, ils sont les plus abondants et variés dans la zone entre les Philippines, la Malaisie et l’Indonésie (appelée Triangle de Corail) avec un maximum dans la région de Raja Ampat en Indonésie. Plus on s’éloigne de cette zone et plus le nombre d’espèces diminue. Dans les Caraïbes, qui est un océan géologiquement jeune, il y a peu d’espèces de corail, mais à la place il y a beaucoup d’éponges ou de coraux mous.