Voyage plongée aux Comores

La plongée à Mohéli

Le centre a répertorié environ 16 sites de plongée. Tous se trouvent dans le parc marin entre 5 et 30 minutes de bateau. Certains sites plus éloignés se font à la journée.
Ce parc a été créé en avril 2001 et depuis, de nombreuses espèces sont protégées.
En plongée, la région est prometteuse car beaucoup de sites restent à explorer.

Les tortues sont partout et les baleines à bosse viennent mettre bas dans le lagon entre juillet et novembre.

Un cordon d’îles et de rochers volcaniques offre un superbe panorama qui laisse entrevoir les couleurs variées des fonds sous-marins. On plonge donc sur de superbes récifs et de belles patates de corail. La faune est très présente et très diverse.

Le centre de plongée organise de nombreuses sorties snorkeling, avec les baleines ou les raies manta.

Sites de plongée aux Comores

Nioumachoua Reef est situé en face du village. On observe de belles patates de corail et des cavités peuplées de petits habitants et décorées de corail, gorgones et éponges.

Le récif du Laka Lodge. Ce grand plateau est recouvert d’une prairie d’algues. C’est le terrain de jeux des tortues, bancs de chirurgiens, rascasses et platax ou encore poissons-crocodiles et crabes camoufleurs. Un bonheur pour les photographes.

Damou est le tombant le plus spectaculaire de l’île. Le récif descend à plus de 30 m. Les gorgones sont très présentes et énormes, elles sont habitées par des thons des carangues et des barracudas.

Gomamoesi. C’est une arche exposée face à la mer ouverte. Pour ceux qui connaissent, le site ressemble à l’arche de Darwin aux Galapagos. Les rencontres sont très souvent exceptionnelles : tortues vertes, raies-aigles, requins-taureaux et gros bancs de carangues.

Outer Reef, le récif extérieur de Mohéli est encore inexploré. Les quelques plongées déjà effectuées ont laissé de belles impressions. On découvre des massifs de coraux immenses, des canyons, survolés par des bancs de fusiliers ou des mérous. Sur le chemin il n’est pas rare de croiser des baleines et des dauphins.

Mchaco est un des sites exceptionnels de la zone du parc marin. On y croise des requins pointe blanche, des requins gris, des napoléons, des énormes bancs de thons. Les patates de corail sont habitées par une multitude de poissons multicolores. Les courants peuvent être importants. Ce site est un des must de Mohéli.

La meilleure saison pour plonger à Mohéli

La meilleure saison pour plongeur aux Comores est comprise entre juillet et décembre, le climat est sec et la visibilité est bonne. C’est la période des baleines (août à octobre) et des raies manta.
De janvier à mars, c’est la saison des pluies, l’accès est difficile, le climat lourd et les précipitations importantes.
D’avril à juillet, c’est la saison des alizés, la température est agréable, mais les vents parfois violents rendent la navigation difficile.

La faune sous-marine des Comores

Outre la multitude de poissons de récif, les stars de Mohéli, sont la baleine à bosse, la tortue, la raie manta, le dugong le dauphin, et le requin.

La baleine à bosse est visible, d’août à octobre. Elles viennent mettre bas dans les eaux chaudes de Mohéli et restent avec les baleineaux jusqu’en octobre. Le Laka Lodge organise des sorties de plongée libre (2 par 2) très encadrées.

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Le dugong est présent toute l’année dans la zone côtière et les mangroves. Sa chair est très appréciée, mais depuis la création du parc, l’espèce est protégée.

Le dauphin est présent toute l’année autour des îles et accompagnera nombre de vos plongées.

Le requin, les lieux et saisons restent encore imprécis. Néanmoins il a été observé des requins de récifs, des requins-tigres, requins-bouledogues et requins-marteaux.

La tortue verte est là toute l’année, avec un pic en juillet/août, on l’observe sous l’eau, on peut assister à des pontes, des éclosions, etc. Itsamia est considéré comme un des trois sanctuaires les plus importants de l’océan indien.

La raie manta est visible de mars à septembre en particulier en juin et juillet. On les observe surtout autour des îlots. Par groupes de 2 ou 3 elles se nourrissent en surface dans les colonnes de plancton. Les stations de nettoyage ne sont pas encore définies.